3e cure de traction, j'ai frôlé la catastrophe neurologique !
- Lucie
- 21 mars 2018
- 5 min de lecture
Coucou ! Voilà la suite de mon histoire le thème du jour seras ma 3e cure de traction.
Une cure où, comme je le dit dans le titre j'ai frôlé la catastrophe, catastrophe neurologique !
Me voilà en février 2012, je ne vais pas bien psychologiquement, je suis très fragile, je fait une dépression depuis déjà 3mois malgrès tout, je rentre en cure de traction.
Première semaine de cure :
La première semaine on ne peux me faire les potentiel somesthésique qui permettent de vérifier que ma moelle épinière va bien puisque la personne qui s'en occupe n'est pas là, donc impossible de commencer la traction par corset, je porte malgrés tout mon corset du cure, je fait de la kinésithérapie respiratoire deux fois par jour pendant 20minutes et de la kinésithérapie d'étirement une fois par jour.
Je supporte bien mon corset, je m'y suis habituer avant de rentré en hospitalisation pendant déjà deux semaines en ne le portant que la nuit, je n'ai donc pas de douleurs particulière.

(le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous malgré la saison !!)

(petite visite de ma petite Câline et le sourire était au rendez-vous !! )
Deuxième semaine :
Lundi matin semaine 2 : La personne des potentiel évoqués débarque sur le "plateau technique des kinés" m'interrompt dans ma séance d'étirement et m'embarque direction les PES.
Elle me place les électrodes et c'est parti !!
Une fois les potentiels évoqués terminés je repars lentement sur mon plan direction à nouveau le plateau techniques des kinés, j'y retrouve ma kinée référante, elle règle mon corset et à partir de ce moment je suis en traction h24 !
Mardi Semaine 2 :
La nuit du lundi au mardi s'est relativement bien passée, quelques douleurs mais c'est supportable, lorsque je dit ces mots à ma kinée référante, elle remonte à nouveau le niveau de traction mais cette fois c'est beaucoup plus fort et intense.
Je vois une nette différence et je commence a souffrir et a voir que c'est le niveau traction est beaucoup plus rapide que pour mes cures précédentes, j'en parle a ma maman qui me dit que le lendemain elle viens me voir toute l'après-midi elle souhaite rencontrer ma kinée référante.
Mercredi Semaine 2:
Le matin séance de kiné habituelle avec l'augmentation du niveau de traction encore une fois ...
L'après midi séance de ciné et détente avec ma maman qui est venue me voir et qui attend sagement que ma kinée vienne la voir.
Lorsque la kinée vient, dans ma chambre pour rencontré ma maman elle l'a rassure, lui dit que c'est normal bref rien d'anormal...
Jeudi Semaine 2 :
Le lendemain matin alors que les douleurs s'intensifie de plus en plus et que je vois que ça va beaucoup trop vite, la kinée remonte une nouvelle fois mon corset je lui parle de mon ressenti et là c'est la "drame" :
"Si on t'écoute Lucie on arrête tout et tu rentre chez toi"
Je suis restée estomaquer face a une tel réponse.
Comment peut-on douter du ressenti d'un patient ? peut importe son âge aucun médecin ne peux savoir ce q'il ressent !!!
Les douleurs n'ont fait qu'augmentées c'est pourquoi le vendredi de la semaine 2 il n'y a pas eu de modification du niveau de traction.
Le samedi les douleur étaient a peu près stable et sous consignes de ma kinée référante, les kinés de garde ont augmenter le niveau de traction, il n'en auras pas fallut plus pour que je ressente des fourmillements inter-costaux ! Face a cette situation l'équipe des kinés de garde n'ont pas voulu prendre de risque et m'ont enlever le corset quelques heures puis me l'on remis.
En parallèle la douleur était très présente et c'est à ce moment là que j'ai découvert le "topalgique" (dérivé morphinique de niveau 2 faisant parti des opiacé).
Le lundi de la 3e semaine :
Mes potentiels évoqués ont étaient fait quasiment toute suite après mon petit déjeuner et effectivement il n'étaient pas spécialement bon, c'est à ce moment là que sous décision du médecin en charge de ma cure (le Dr a pris cette décision sans me voir) il a était décider de ne plus remonter mon corset ainsi que de ne plus me mettre en traction pendant les séances de kiné respiratoire.
Malheureusement comme le niveau de traction n'avait pas était modifié à la baisse, mon dos n'a pas vraiment aimer et a partir du mercredi alors que ma maman me faisait une séance de réflexologie plantaire je me suis rendu compte que je ne sentais plus rien au niveau de la jambe gauche.
A partir de ce moment là tout le monde s'est (enfin) affolés, ils m'ont retirés le corset, j'ai rencontré le médecin qui supérvisais jusqu'à lors ma cure, en se basant uniquement sur les dires des équipes. Et pour ce que je ressentais moi en tant que personne elle devait probablement se basait son don de "télépathe" puisque personne ne tenais compte de ce que je pouvais dire et ressentir !
Lors de la rencontre avec le médecin, mes premières questions ont étaient très simple...:
Ma Question : Est-ce que je vais retrouvé la sensibilité de ma jambe ?
Réponse du médecin : "On en sais rien"
Ma Réaction : Dubitative
Ma Question : "Est-ce que je vais pouvoir remonter à cheval ?"
Réponse du médecin : "Le cheval c'est fini"
Ma Réaction : Larmes, tristesse, impression que le sol se dérobait sous moi (malgrès le fait que je sois allongée à ce moment là), colère, rage de ne pas avoir était entendu quand il en était encore temps.
Bref un mélange de sentiments très noir mais ce qui dominait en moi à ce moment là c'était de me battre et de ne pas croire un seule instant que je ne remonterais plus sur le dos d'un cheval !
Le cheval étant mon oxygène c'était me condamnée à mourir!
On m'enlever ma bouteille d'oxygène pour une Erreur Médicale En Lien Avec Un Manque d'Ecoute Du Patient et ce n'était pas entendable ni pour moi ni pour ma maman !!
A savoir que comme dit en début d'article j'était à ce moment là en dépression, je n'allais plus à l'école, ne sortais plus, la seule et unique activité que j'avais réussi a garder était le cheval !
Même si je n'arrivais presque plus a aller a la danse (flamenco) avant de rentré en cure, une dernière question me tenais à coeur et me faisait garder espoir, c'est pour quoi j'ai poser la même question que pour le cheval :
Ma Question : Est-ce que je vais pouvoir re-danser ?
Réponse du médecin : La danse c'est fini
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